Mandamac

Contre les gravités qui nous mènent à la chute

 

Par son essence déconcertante d’efficacité, le hamac a su offrir au fil des âges un refuge pour passer la nuit, hors du sol et dans la fraîcheur de la brise. Un espace protégé, où l’on s’est permit de rêver. C’est le sens de mon travail, de la fabrication à la vente de hamac, vous offrir cet espace. 

Mandamac propose à la vente des hamacs fabriqués artisanalement à la machine à coudre. Le hamac et son sac de transport sont le fruit d’une conception incrémentale s’étalant sur plus de 4ans. La marque est spécialisée dans la conception de dispositif léger, fiable et robuste.

Dans une housse de transport, on retrouve : 2 sangles à cliquet de 3m, 2 mousquetons et une toile de 3×1,5m. Le tout pèse environ 570g, la housse et les sangles offrent une simplicité et une rapidité de montage, simplifiant la vie de son usager. Il n’y a plus qu’à profiter.

Quelques heures de travail au service d’un concept à l’épreuve du temps, pour des centaines à s’évader par delà les cimes.

Pourquoi acheter son hamac chez Mandamac ?

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Années d'exercice
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Hamacs Vendus
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Montgolfières surcyclées

Structure artisanale française

Les hamacs sont fabriqués à Nancy dans mon appartement. La fabrication concerne la couture du hamac, de son sac de rangement, ainsi que l’assemblage des différents composants. Par toute transparence, mon processus de fabrication possède la capacité d’être nomade. La fabrication a lieu là où je me trouve avec ma machine et mon tissu.

Rapport qualité prix

Le prix des hamacs (à qualité égale) présents sur le marché s’étend de 70 à 100€. Mandamac souhaite rendre accessible au plus grand nombre un dispositif robuste, performant et innovant. J’exerce avec passion et honnêteté, c’est pourquoi ma rémunération s’élève à un peu plus de 10€ de l’heure. Je souhaite rendre pérenne cette activité au fil du temps, mais pas au détriment de mes valeurs, de mes clients et de la qualité des produits.

Légers, robuste et peu encombrant

Les hamacs sont conçus dans l’objectif de répondre à des problématiques de poids et d’encombrement en situation de randonnée longue durée et d’offrir une alternative à la tente de bivouac classique. Il se glisse facilement dans le sac de rand comme de tous les jours. 

Environnement

Deux gammes se distinguent parmi les hamacs fabriqués chez Mandamac : 

Ultraléger : Fabriqué avec du tissu Nylon Ripstop 40D, neuf et fabriqué sur mesure par mon fournisseur en Chine. En France et en Europe, je n’ai trouvé que des revendeurs pour ce type de matière technique, j’ai donc pris le parti de remonter directement jusqu’au fournisseur. Certes, ce n’est pas très reluisant, le tissu est issu de la petro-chimie et teint. Son impact environnemental est loin d’être moindre, tant dans sa fabrication que de son acheminement jusqu’à mon atelier ; c’est pourquoi, la conception est orientée vers la durabilité du hamac et des sangles de suspension. La méthode de tissage Ripstop consiste en un maillage qui permet d’améliorer les qualités mécaniques du tissu et donc, d’optimiser la densité du fil utilisé pour tisser chaînes et trames. On obtient alors un tissu plus léger qui résiste mieux, on économise ainsi de la matière, du volume et du poids.

En trois ans, j’ai commandé pour un peu moins de 100 Kg de matière plastique, je porte mon fardeau tout en œuvrant dans le développement d’une gamme issue du réemploi.

– Surcyclage : Fabrication grâce au réemploi d’enveloppe de montgolfière réformée, provenance locale. Pour l’instant j’ai pu récupérer 2 montgolfières que j’ai en parti surcyclée pour en faire des hamacs. J’en ai fabriqué une cinquantaine à l’aide de ces deux montgolfières, une partie de l’enveloppe est irrécupérable à cause de l’usure provoquée par la chaleur. Ce processus de réemploi est complexe, car elle requiert énormément de temps de compréhension du pattern de l’enveloppe, de découpe, de lavage, de couture. Tout ceci dans un appartement de 28m² au deuxième étage d’un immeuble. Monter un sac de 120Kg dans une cage d’escalier c’est pas facile, mais alors le faire passer dans l’encadrement de la porte d’entrée était presque mission impossible. Au fil du temps j’ai finit par mal vivre cette complexité logistique et la cohabitation, c’est pourquoi j’ai mis entre parenthèse la récupération d’enveloppe. J’attends de trouver un atelier plus vaste, de plein pied, qui me permettra de poursuivre ce projet dans le futur.

Au delà de ces deux gammes, je me projette vers une troisième issue de fibres naturelles. Au départ je les avais écarté car mon projet s’orientait principalement sur la marche ultra-légère, où l’on recherche des matières légères et qui ne s’altèrent pas au contact prolongé de l’humidité. Cependant, je commence à en avoir un peu marre de travailler avec du plastique, qu’il soit neuf ou surcyclé. Je me laisse le temps de construire pas à pas ce projet et m’applique à le rendre toujours plus vertueux.